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La scène est surréaliste: le Procureur Bernard Beffy l'accuse de s'être organisé pour
pouvoir fanfaronner devant la Cour,faire parler de lui,.se faire passer pour une <victime>!
Le journaliste du Monde raconte:"Vous vouliez le tribunal,parce que vous vouliez une
tribune !".Lance le procureur.Il s'en prend avec la même agressivité aux élus pour la
plupart des maires sans étiquette de petites communes,d'autres sympatisants,militants
PS venus soutenir leur collègue et à leur"corporatisme un peu primaire".Il ironise avec
lourdeur"On voudrait savoir,Cousolre,c'est Chicago des années 30 ? Heurusement que:
<vous n'êtes pas maire de Montfermeil;Monsieur Boisard !> Et la charge continue sur le
même ton.
--Avez-vous mis en place un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquence ?
--Mais on est une commune de 2 500 habitants...,souffle le maire.
--Voulez-vous autoriser tous les maires de France à donner des gifles à leurs administrés,
--à rendre eux-mêmes la justice,se voir confier des pouvoirs de shérif ?,poursuit le
--procureur. A son banc M. Boisard semble sonné.La voix du procureur resonne encore.
--dans la salle""Vous êtes quelqu'un de bien,à 62 ans,vous êtes moins pardonable de
--vous êtes laisser aller à un comportement contre un jeune de 16 ans,ces jeunes
--auxquels notre génération laisse si peu d'espoir...La jeunesse est insolente,turbulente,
--mais ce n'est pas une maladie!",tonne-t-il encore avant de requerir une peine de 500 E.
Deux semaines plus tard,la sanction tombe: le Tribunal décide d'aller plus loin encore
que ne le réclamait le Procureur: non seulement il décide de condamner pénalement
M. Boisard,qui se retrouve avec un casier judiciaire,il exige en plus qu'il verse 250 E.
<de dommages et intérêts> au jeune voyou et surtout de prendre à sa charge tous les
frais de Justice ! l'assistance n'en croit pas ses oreilles.Maurice Boisard avait cru qu'il
était de son devoir de <marquer une limite aux insultes à l'homme et à la fonction qu'il
represente> .Surtout,chacun réalise avec effroi que la justice vient de retirer au Maire
le peu d'autorité qu'il avait encore:<c'est une gifle qui coûte cher mais est-ce vraiment le
plus important ?Si je suis condamné,les jeunes vont faire ce qu'ils veulent,les maires ne
vont plus se retourner.On va faire jouer les assurances et puis c'est tout>;déclare
M. Boisard,ravagé,(La voix du Nord--3 février).Le constat est partagé par le maire PS
de la commune voisine de Jeumont,dans le Nord,Benjamin Saint-Huile:<La sanction
financière,on s'en moque (..).Le symbole,c'est vous,mesdames et messieurs,les élus de
la République,qui faites le choix de vous engager pour les autres.Quand vous aurez un
problème,sachez qu'il faudra vous débrouiller,que l'institution judiciaire ne considérera
pas que vous avez un statut particulier>. Mais surtout,ce que vous devez savoir c'est
qu'en dehors de quelques réactions isolées,personne ne s'est exprimé publiquement
pour défendre Maurice Boisard. Le "jeune"va toucher son chèque;ses amis ricanent,
M. Boisard est détruit,la fonction de Maire,en France,a perdu encore un peu de son
prestige.D'autorité,il lui reste quasiment plus rien,il est certain que la prochaine fois qu'ils
sont confrontés à des actes de vandalismes,l'ensemble des Maires de France se
souviendrons de ce qui est arrivé à leur collègue.
L'affaire n'est pas tout à fait terminée.Maurice Boisard a fait appel.
De:Institut pour la justice(info@news.institutpourlajustice.com).
Laurence Havel secretaire nationale